Face aux tableaux des maîtres flamands, un écran – au format similaire à celui des toiles environnantes – semble d’abord figé. Rien ne bouge, rien ne signale la nature de l’image projetée. Ce n’est à…
Guillaume Lepoix
Face aux tableaux des maîtres flamands, un écran – au format similaire à celui des toiles environnantes – semble d’abord figé. Rien ne bouge, rien ne signale la nature de l’image projetée. Ce n’est qu’en remarquant la manette de jeu déposée discrètement sur un socle que le visiteur est invité à interagir. En la saisissant, il entre littéralement dans la composition, naviguant librement dans un espace pictural virtuel.
Guillaume Lepoix détourne ici les codes du jeu vidéo pour les confronter à ceux de la peinture classique. Mais il n’y a ni score à atteindre, ni mission à remplir, si ce n’est celle de découvrir que l’exploration peut devenir pure contemplation.
Réalisée en collaboration avec les élèves du collège Jeanne de Constantinople de Nieppe, cette œuvre est constituée d’un assemblage de scans 3D en « gaussian splatting » inspirés des thèmes chers à Brueghel et Van Balen, qui trouvent ici une résonance contemporaine.
Oeuvre présentée dans le cadre de l'exposition "Brueghel & Van Balen : artistes et complices" au musée de Flandre du 17 mai au 28 septembre 2025.
Représentation d'une femme, allégorie de la terre, dans un paysage et entourée de végétaux et d'animaux en lien avec la culture et la récolte de fruits et légumes.