A l'occasion de l’exposition « Tatouages en Méditerranée » présentée au Centre de la Vieille Charité à partir du 17 mai prochain, le MAAOA propose aux lycéens spécialité Histoire des Arts du lycée la…
(c) Hugo Maertens, Bruges
A l'occasion de l’exposition « Tatouages en Méditerranée » présentée au Centre de la Vieille Charité à partir du 17 mai prochain, le MAAOA propose aux lycéens spécialité Histoire des Arts du lycée Périer d'ouvrir une fenêtre sur la pratique du tatouage sur d’autres continents, en Amérique et en Océanie. Plusieurs rendez-vous au musée leur permettront de rentrer en dialogue avec les collections du musée et différents professionnels, médiatrice, chercheur, tatoueur, pour imaginer leur restitution sous forme de médiations lors de la nuit des musées.
Hei signifie pendentif et tiki, mot trans-polynésien, humain. Le hei-tiki est donc un pendentif de forme humaine. Tiki fait également référence au premier homme dans la légende des Maoris. Ces pendentifs sont liés à la mémoire des ancêtres.
Ce hei-tiki est sculpté dans une calotte crânienne, des gravures figurent des tatouages typiquement maori. Souvent réalisés en jade ou néphrite, ils sont considérés taonga, trésors de chef, transmis de génération en génération, à l’intérieur des chefferies. Les autorités anciennes s’accordent à dire que la majeure partie du prestige du hei tiki vient du contact qu’il a eu avec de grands chefs qui l’ont porté, et non d’une signification magique, de sa taille ou de sa beauté.
Pour de nombreux Maori, porter un hei tiki est une manière de se rallier à leur identité culturelle. Beaucoup de collectifs d’artistes constitués au sein de groupes autochtones, créent de tels pendentifs en s’inspirant des modèles anciens.