Ce projet permettra aux élèves de travailler l'expression des émotions à travers les oeuvres de paysages modernes et contemporains du musée Fabre et d'aborder la question du regard sur le paysage. de…
Frédérique Jaulmes, Montpellier Méditerranée Métropole
Ce projet permettra aux élèves de travailler l'expression des émotions à travers les oeuvres de paysages modernes et contemporains du musée Fabre et d'aborder la question du regard sur le paysage. L'objectif est de faire émerger une vision personnelle de l'espace en tissant des liens entre les espaces du musée et les espaces urbains qui l'entourent. Modifions-nous la ville par notre regard ou est-ce que la ville existe de façon autonome sans le spectateur ?
Formé à la peinture d’histoire et lauréat du grand prix de Rome en 1784, Louis Gauffier réside à Rome jusqu’en 1793. Les émeutes anti-françaises et contre-révolutionnaires qui éclatent à Rome en janvier 1793, contraignent l’artiste à se réfugier à Florence, où il demeure jusqu’à sa mort. La vue est prise de la rive sud de Florence, depuis la Costa San Giorgio. Orientée vers l’ouest, elle révèle un aspect inhabituel de la cité. Ce ne sont ni le dôme de Santa Maria del Fiore ni la tour du Palazzo Vecchio qui apparaissent, mais les églises de l’Oltrarno : Santa Maria del Carmine, Santo Spirito et San Frediano. Au premier plan, des figures pittoresques de femmes en costume italien accompagnées de leurs enfants semblent se reposer après une journée de labeur, et offrent un caractère idyllique à ce crépuscule. Si le site représenté est bien réel, la composition élaborée par Gauffier, est patiemment construite au sein de l’atelier et animée par une science éblouissante de la lumière
Les élèves vont réaliser des photographies dont les tirages seront exposés durant la Nuit européenne des musées dans un espace dédié du musée Fabre