Les élèves de l'unité pédagogique pour élèves allophones arrivants du collège Simone Veil à Montpellier proposent leur lecture des oeuvres du musée Fabre à travers des podcasts enregistrés et au sein…
Frédérique Jaulmes, Montpellier Méditerranée Métropole
Les élèves de l'unité pédagogique pour élèves allophones arrivants du collège Simone Veil à Montpellier proposent leur lecture des oeuvres du musée Fabre à travers des podcasts enregistrés et produits au sein de leur établissement.
Exécutée durant la Seconde Guerre mondiale, cette sculpture s’inscrit dans une période de transition entre les figures issues d’une tradition réaliste et les « êtres hybrides » qui apparaissent en 1944. L’Escrimeuse donne à voir la poursuite des recherches de Richier sur la représentation du corps humain ainsi que sur le rendu du bronze : la figure féminine, dans une posture dynamique, montre sans pudeur une matière accidentée. Si elle possède une solide assise qui confère une certaine stabilité au corps, la partie haute de celui-ci traduit mouvement et souplesse. L’Escrimeuse, dotée de son masque et tenant de la main droite la coquille de son fleuret, se tient prête. L’artiste nous suggère l’action sans pour autant vouloir la représenter : l’équilibre est subtil entre le poids du bronze et la légèreté du coup à venir.
La restitution qui sera présentée durant la Nuits européenne des musées prendra la forme de QR codes exposés dans les salles invitant le public à écouter les podcasts depuis leurs téléphones mobiles.
Les enregistrements sonores seront disponibles à l'écoute directement depuis le site internet du musée Fabre.