Une horloge arrêtée, un cadre sans œuvre, des portraits mystérieux, Narcisse plongé dans son reflet : les salons de l’hôtel Beurnier-Rossel offrent un terrain pour l’imagination. Dans ce projet animé…
Pierre Guenat
Une horloge arrêtée, un cadre sans œuvre, des portraits mystérieux, Narcisse plongé dans son reflet : les salons de l’hôtel Beurnier-Rossel offrent un terrain pour l’imagination. Dans ce projet animé par la Compagnie Teraluna, les collections sont prétextes à une nouvelle déambulation.
Les salons de l'hôtel Beurnier-Rossel restituent l'intérieur de familles de bourgeois aisés aux 18e et 19e siècle. Bureaux de pente marquetés, poêles en faïence, consoles en bois doré, miroirs, lustres, coffrets, peintures, vases et autres horloges accueillent le visiteur, à l'image de cette pendule neuchâteloise, dont l'aiguille est figée. Formes, couleurs, matières, détails sont le point de départ d'une exploration, entre croquis et récits imaginaires.
Pendule en bois, bronze, laiton, émail.
Legs de Louis Beurnier, 1918.