Musée Picasso
Place Mariéjol, 06600 Antibes, France
  • Mai 2025

    • Samedi 17 17:00 - 23:59
Musée Picasso
Place Mariéjol, 06600 Antibes, France

Le mouvement dans l'Art, l'Art en mouvement!

En partant de la thématique du mouvement, les élèves d’une classe de CE1 ont pu découvrir le travail de Hans Hartung, Joan Miro, Pablo Picasso ou encore Germaine Richier présents dans les collections…

En partant de la thématique du mouvement, les élèves d’une classe de CE1 ont pu découvrir le travail de Hans Hartung, Joan Miro, Pablo Picasso ou encore Germaine Richier présents dans les collections…

@Lucie Landais

En partant de la thématique du mouvement, les élèves d’une classe de CE1 ont pu découvrir le travail de Hans Hartung, Joan Miro, Pablo Picasso ou encore Germaine Richier présents dans les collections du musée Picasso d’Antibes.
Un travail plastique a été réalisé dans les ateliers du musée Picasso après chaque découverte artistique et parallèlement un travail d’expression corporel a été mené par l’enseignante en regard des pistes explorées.
La restitution de ce projet prendra la forme une chorégraphie dansée sur la terrasse du musée face aux sculptures de Germaine Richier.
Les recherches plastiques seront exposées dans l’atelier pédagogique du musée Picasso.

icône lieuMusée Picasso, Place Mariéjol, 06600 Antibes, France
Édition : 2025
Titre de l’œuvre : La forêt,
Auteur de l’œuvre : Germaine Richier
Date de l’œuvre : 1946
Description de l’œuvre :

En 1963, la famille de Germaine Richier a fait don au musée Picasso de quatre sculptures en bronze, coulées spécialement pour le musée Picasso. Chacune des sculptures avait été modelée en terre par l’artiste. La forêt est une des premières œuvres pour lesquelles Germaine Richier inclut le modelage des éléments trouvés dans la nature. Depuis son atelier parisien, elle demanda à sa famille de lui rapporter de sa Provence natale des branches « très noueuses, comme des bras nerveux… » Germaine Richier aimait elle-même « chasser les cailloux et les bois » qui lui servaient à la fois de source d’inspiration et de matériaux pour ses sculptures. Les corps sont creusés, entaillés, accidentés. L’artiste disait propos de ses formes déchiquetées : « je les aient creusés, déchirées, pour qu’elles soient variées de tous les côtés et qu’elles aient un aspect changeant et vivant ».
La question du mouvement va ici être mise en relief par les mises en tension des corps sculptés.

Titre de l’œuvre (2) : Faune jaune et bleu jouant de la diaule
Auteur de l’œuvre (2) : Pablo Picasso
Date de l’œuvre (2) : 14 octobre 1946
Description de l’œuvre : Pablo Picasso a réalisé une peinture oléorésineuse rehaussée au fusain sur un vélin d'Arches de 66 X 50,5 cm. L'artiste a représenté un faune, créature mythologique chère à l'artiste lors de son séjour Antibois. Picasso utilise des formes géométriques simples et équilibrés et va jouer sur le rapport des lignes et des couleurs. Il introduit dans cette œuvre le profil inattendu d'une chèvre bleue, Le personnage aux multiples facettes tient son instrument antique à l'aide de ses doigts groupés en ailes de papillons. La légèreté des couleurs renvoie à la légèreté des sons provenant de la diaule. Ici le mouvement est au cœur de l'œuvre, le faune nous offre différents points de vues de son anatomie.
Nom de l’établissement : école Le Ponteil
Niveaux scolaires : CE1
Nombre d’élèves : 25
Disciplines scolaires : Enseignements artistiques
Domaine artistique : Arts visuels : Peinture, Sculpture, Dessin, Photographie, Gravure, Bande dessinée, Installation…,Arts du spectacle : Théâtre, Danse, Mime, Cirque, Arts de la rue
Compte rendu du projet et médiation :

Nous avons abordé le mouvement par la gestuelle de l'artiste, en prenant appui sur les œuvres d’Hans Hartung et de Joan Miro. Ensuite, nous avons étudié le mouvement au cœur de l’œuvre en observant la multiplicité des points de vues dans le travail de Pablo Picasso. Puis, le mouvement par l’équilibre du corps dans le travail de sculpture de Germaine Richier. Les différentes expériences plastiques ont permis aux élèves d’expérimenter différents outils et formats. À l’échelle du corps ou à celle de la main, la gestuelle de chacun a été guidée par des verbes d’action rythmant l’expérience dans un premier temps individuel puis collective. Les élèves ont également pu composer des portraits aux multiples facettes à l’aide de formes simples découpées dans des papiers colorés. Ils ont également pu explorer le volume et les questions de tensions du corps par l’équilibre en réalisant chacun un petit personnage fait de papier aluminium et dont le mouvement a été figé par des bandes plâtrées.